
Le nombre de fautes autorisées au Code de la route : ce qu’il faut vraiment savoir
Vous vous préparez à passer l’examen du Code de la route et une question vous trotte dans la tête : combien de fautes peut-on faire pour décrocher le précieux sésame ? Rassurez-vous, vous êtes loin d’être seul dans ce cas. Sur le blog Devis Auto Malus, on s’est dit qu’un petit zoom sur cette question pourrait en sauver plus d’un de la panique pré-examen. Alors, respirez un grand coup, on vous explique tout — avec des astuces et des explications claires, comme d’habitude.
Ce que dit le règlement : 5 fautes maximum
L’info la plus simple à retenir, c’est celle-ci : pour réussir l’examen théorique général (ETG), c’est-à-dire le Code de la route, vous devez répondre correctement à au moins 35 questions sur 40. Eh oui, cela signifie que vous avez droit à 5 fautes maximum. La sixième vous envoie illico vers une nouvelle session de révision.
Autrement dit, si vous faites :
- 0 à 5 fautes : vous êtes reçu !
- 6 fautes ou plus : il faudra retenter votre chance
Rien de plus clair. Mais attention, derrière cette règle simple se cachent quelques subtilités que beaucoup sous-estiment encore…
Quelles sont les questions pièges qui coûtent souvent des points ?
Parfois, ce ne sont pas les questions les plus compliquées qui posent problème, mais celles où on pense “facile !” et où on ne lit pas bien les détails. À force de bachoter, on peut tomber dans le piège de la rapidité au détriment de la vigilance.
Voici quelques exemples de questions qui piègent souvent les candidats :
- Les distances de sécurité (on confond parfois avec les distances d’arrêt)
- Les priorités à droite, surtout avec des cas particuliers (routes étroites, intersections avec panneaux masqués, etc.)
- Les effets de l’alcool ou des stupéfiants sur la conduite
- Les règles concernant les zones de danger comme les passages à niveau
- L’usage des feux (croisement, route, position… Là aussi, il y a de quoi s’emmêler les essuie-glaces !)
Un petit conseil maison : prenez l’habitude de lire les questions deux fois. Ce n’est pas du temps perdu, c’est souvent un ou deux points gagnés.
Un examen multimédia pas si classique qu’avant
Fini le tableau et le prof qui fait défiler les diapos ! Le Code s’est modernisé : l’examen se passe désormais sur tablette ou ordinateur, dans des centres d’examen agréés (La Poste, Code’nGo, SGS…). Chaque candidat désormais visionne des vidéos ou observe des photos animées pour répondre aux questions.
Ce nouveau format a changé la donne. Les situations sont plus proches de la réalité, mais cela demande aussi plus de concentration. En vidéo, un clignotant oublié ou un piéton à moitié visible peut tout changer à la réponse.
Pensez à vous former avec des séries de tests mis à jour. De nombreuses applications proposent ce format “nouvelle génération”. Et au passage, gardez le son activé : certains indices sont auditifs (spoiler : klaxon ou bruit moteur, ça peut vous mettre sur la voie).
Comment s’organise l’examen du Code aujourd’hui ?
L’épreuve se compose de 40 questions aléatoires. Elles sont tirées de thématiques bien précises, directement liées au référentiel de la Sécurité routière. Vous vous demandez à quoi vous attendre ? Voici les grandes catégories abordées :
- Comportement du conducteur
- La route
- Les autres usagers
- Les notions diverses (environnement, santé, mécanique légère)
- Premiers secours
- Règles générales de circulation
- Équipements et dispositifs de sécurité
Chaque catégorie est essentielle, mais certaines pèsent davantage dans la notation. Par exemple, la compréhension des panneaux et des règles de circulation concentre souvent plusieurs questions à elles seules.
Des fautes pas toujours mauvaises ? Apprendre de ses erreurs !
Faire une faute peut parfois être une excellente chose… à condition d’en tirer une leçon. Par exemple, si vous avez du mal avec les limitations selon les véhicules (voitures, motos, poids lourds), notez celles que vous avez mal retenues et créez-vous des moyens mnémotechniques. Beaucoup de candidats échouent à 6 ou 7 fautes simplement parce qu’ils refont toujours les mêmes erreurs.
Une bonne astuce : après chaque série d’entraînement, ne vous contentez pas de regarder votre score. Analysez les fautes une par une. Pourquoi avez-vous échoué ? Était-ce un piège ? Un moment d’inattention ? En quelques sessions, vous passerez sûrement de 10 fautes à 4.
Et si je fais plus de 5 fautes ? On respire, ce n’est pas la fin du monde
Beaucoup de candidats paniquent à l’idée d’échouer. Mais échouer au Code, ce n’est pas rédhibitoire. L’examen du Code coûte en moyenne 30 € et peut être repassé rapidement — parfois dès le lendemain si vous trouvez une place disponible.
Au lieu de le vivre comme un échec, voyez cela comme un entraînement grandeur nature. Certains disent même que le Code est plus simple une fois “échoué” une première fois. Une grande partie de la pression s’estompe, et la seconde tentative est souvent la bonne.
Et puis soyons honnêtes : vous connaissez combien de monde qui l’ont eu du premier coup ? Ce n’est pas un concours de vitesse, c’est une course vers la responsabilité.
Comment maximiser ses chances de réussir dès la première fois ?
Voici quelques conseils testés et validés par des centaines de candidats (et reformulés façon Feriel pour coller à votre réalité) :
- Entraînez-vous régulièrement : 10 à 15 minutes par jour valent mieux qu’un marathon de 4 heures la veille.
- Faites des examens blancs chronométrés : Pour habituer votre cerveau à réfléchir rapidement, dans les conditions réelles.
- Bossez vos erreurs : Vos fautes sont vos meilleures alliées. Ne les ignorez pas.
- Variez les supports : Appli mobile, livre papier, vidéos YouTube… L’apprentissage est plus fluide quand on change d’approche.
- Simulez l’ambiance de l’examen : Silence, pas de téléphone, pas de pause. Juste vous et les 40 questions.
Et surtout, détendez-vous. Le stress fait souvent perdre des points bêtement. Respirez avant chaque série, dormez bien la veille. Le cerveau aussi a besoin de carburant et de repos pour performer.
FAQ express : on répond à vos questions fréquentes
- Combien de temps dure l’examen ? Environ 30 minutes. C’est rapide, mais intense.
- Combien de temps faut-il attendre pour les résultats ? Souvent en moins de 48h. Vous recevrez un mail ou une notification sur votre espace.
- Est-ce qu’une question vaut plus qu’une autre ? Non. Chaque bonne réponse = 1 point. Pas de question à coefficient.
- Combien de fois peut-on passer le Code ? Autant de fois que nécessaire, tant que cela respecte la validité de votre formation (5 ans pour la formule classique).
- Peut-on passer le Code sans auto-école ? Oui, via la formule candidat libre. Mais attention, ça demande une bonne auto-discipline.
Le mot de Feriel
En tant que passionnée d’assurance auto, de sécurité routière et de tout ce qui touche aux véhicules, je le répète : le Code n’est pas une simple formalité. Il jette les bases de votre conduite future. Maîtriser la théorie, c’est commencer votre vie de conducteur avec sérieux, respect… et un soupçon de confiance en soi.
Accrochez-vous, révisez à votre rythme, et souvenez-vous : 5 fautes, c’est votre joker. Pas une raison pour viser la moyenne, mais suffisamment pour éviter le drame pour une glissade.
Et une fois le Code en poche, on se retrouve ici pour parler assurance, malus, et tout ce qui fera la suite de votre belle aventure sur la route ! 🚗