Combien coûte une voiture sans permis neuve en 2024

La voiture sans permis : un engin qui a le vent en poupe en 2024

Ce ne sont plus seulement les ados pressés de se déplacer librement qui s’y intéressent. En 2024, la voiture sans permis (VSP pour les intimes) séduit aussi bien les seniors, les personnes en suspension de permis… que les citadins fatigués des transports en commun bondés. Mais derrière son look passant de plus en plus des lignes de la trottinette au mini SUV, une question revient très souvent : combien coûte une voiture sans permis neuve en 2024 ?

Que vous soyez tenté d’en acheter une pour votre ado ou que votre permis à points s’accorde une pause (un peu trop prolongée), cet article vous donnera toutes les clés pour comprendre les prix actuels des VSP. Accrochez votre ceinture (symboliquement, bien sûr) — c’est parti !

Petite voiture, petit budget ? Pas si vite…

On pourrait croire que, parce qu’elle est petite, légère et généralement limitée à 45 km/h, la voiture sans permis est bon marché. Détrompez-vous. En 2024, les tarifs des VSP neuves flirtent régulièrement avec ceux des citadines classiques !

Voici une fourchette de prix pour vous donner un premier aperçu :

  • Entrée de gamme : à partir de 9 500 €
  • Milieu de gamme : entre 13 000 € et 15 000 €
  • Haut de gamme : jusqu’à 18 000 €, voire plus pour les versions électriques

Oui, vous avez bien lu : certaines VSP neuves coûtent plus cher qu’une Dacia Sandero neuve. Alors qu’est-ce qui justifie ce prix ? Voyons ça ensemble.

Pourquoi c’est si cher pour une voiture sans permis ?

La question mérite d’être posée. Après tout, on parle de véhicules bridés à 45 km/h, souvent à deux places, sans coffre digne de ce nom.

Voici ce qui gonfle le prix :

  • Fabrication en petite série : Les voitures sans permis sont produites à beaucoup plus petite échelle que les véhicules classiques. Résultat : les coûts de production par unité sont plus élevés.
  • Normes de sécurité : Même si elles ne sont pas soumises aux mêmes exigences qu’une voiture classique, elles doivent quand même répondre à certaines normes (structure renforcée, habitacle sécurisé, etc.).
  • Équipements modernes : En 2024, certaines VSP n’ont rien à envier aux citadines côté confort : écran tactile, Bluetooth, caméra de recul… Oui, même sur un véhicule qui ne dépasse pas 45 km/h !
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Un peu comme acheter un studio de 18 m² à Paris : petit, fonctionnel, mais étonnement cher.

Essence ou électrique : quel impact sur le prix ?

La transition énergétique touche aussi le monde des VSP. En 2024, de nombreux modèles sont désormais proposés en version électrique. Là encore, ça a un prix.

  • VSP thermiques (diesel) : entre 9 500 € et 15 000 €
  • VSP électriques : entre 13 000 € et 19 000 €

La version électrique présente évidemment des avantages : pas d’émission polluante, autonomie de 70 à 100 km (parfait pour un usage urbain), silence de fonctionnement. Mais si vous n’avez pas de prise ou de borne à la maison, mieux vaut réfléchir à deux fois.

Les modèles les plus populaires en 2024

Petit tour d’horizon des stars du segment :

  • Aixam Minauto Access : à partir de 9 499 €, le modèle de base idéal pour commencer.
  • Ligier JS50 Sport : à partir de 13 000 €, design soigné et bon niveau d’équipement.
  • Chatenet CH46 : vers 14 000 €, avec des finitions haut de gamme dignes d’une citadine classique.
  • Citroën Ami (électrique) : dès 7 990 €… mais attention, elle ne propose que le minimum vital niveau confort.

Petit bonus personnel : j’ai testé la Ligier JS50 lors d’un salon auto à Lyon — j’ai presque cru conduire une vraie ! Ambiance décalée, mais agréable. Et le système audio, bien au-dessus de ce que vous imaginez.

Et côté financement, on fait comment ?

Heureusement, vous ne devez pas forcément aligner 15 000 € en une seule fois.

Plusieurs solutions existent :

  • Crédit auto classique : Solutions proposées par les banques ou les concessionnaires.
  • LOA (Location avec Option d’Achat) : De plus en plus populaire, permet de rouler à bord d’une VSP neuve contre des mensualités allant de 100 € à 250 € selon le modèle et la durée.
  • Aides régionales : Certaines régions ou départements proposent des subventions pour l’achat d’une VSP (notamment électrique). Renseignez-vous localement !
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Astuce : avant de signer, comparez les TAEG (Taux Annuel Effectif Global) et méfiez-vous des offres trop alléchantes. Des VSP à 1 € par jour ? Lisez les petites lignes.

Faut-il une assurance pour une voiture sans permis ?

Oui, clairement. Et pas juste parce que Feriel — passionnée d’assurance que je suis — vous le conseille. En France, même un véhicule sans permis doit être couvert, au minimum par une assurance responsabilité civile.

En 2024, le coût moyen d’une assurance VSP se situe entre 500 € et 900 € par an, selon :

  • Votre profil (jeune conducteur, adulte, retraité…)
  • Le niveau de garanties choisi (tiers, tiers +, tous risques)
  • La motorisation (électrique ou thermique)

Et contrairement aux idées reçues, les jeunes conducteurs de VSP ne sont pas forcément ceux qui paient le plus. Ce sont souvent les sinistrés ou titulaires d’un permis retiré qui voient leur prime grimper… et pas qu’un peu !

La VSP : idéale pour qui ?

Ce n’est pas juste une alternative à la trottinette ou au scooter. C’est une vraie solution de mobilité qui s’adresse à :

  • Les jeunes dès 14 ans, avec le permis AM (l’ex-BSR)
  • Les seniors à la recherche d’un véhicule pratique et sans examen du code ou de la conduite
  • Les personnes ayant perdu leur permis qui ont besoin de continuer à se déplacer
  • Les citadins voulant éviter métro, bouchons et galères de stationnement

Bon à savoir : dans la plupart des villes, les VSP peuvent se garer plus facilement que les véhicules classiques. Une vraie bénédiction quand on a connu un tour de 30 minutes pour trouver une place… pour finir dans un parking payant atrophié.

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VSP neuve ou occasion ?

Vu les prix en neuf, certains se tournent tout naturellement vers le marché de l’occasion. Et ce n’est pas une mauvaise idée — à condition de vérifier quelques points :

  • Le kilométrage : Une VSP de 2018 avec 50 000 km, c’est déjà pas mal utilisé.
  • L’entretien : Demandez les factures ! Certaines pièces (freinage, suspensions) s’usent vite.
  • Le moteur : Beaucoup de VSP roulent au diesel, attention aux restrictions dans certaines ZFE (Zones à Faibles Émissions).

À noter : les VSP électriques d’occasion sont encore rares… et parfois très chères si elles conservent une bonne autonomie.

Avis perso : si vous êtes prêt à franchir un cap psychologique, un bon modèle d’occasion peut offrir un rapport qualité-prix très intéressant.

Alors, ça vaut le coup ?

Tout dépend de votre usage. Pour certains, la voiture sans permis est une solution de liberté incontournable. Pour d’autres, c’est un gouffre financier mal adapté à leurs besoins.

Mais en 2024, impossible de nier que les VSP ont bien évolué : plus confortables, mieux équipées, parfois (presque) stylées… Elles ne sont plus un simple plan B, mais une vraie alternative de mobilité. Ce n’est plus “le truc des ados” ou “la punition après un retrait de permis”. C’est une micro-citadine assumée.

Et entre nous, il y a quelque chose d’assez jouissif à se faufiler partout… sans entendre klaxonner ou hurler “avanceuuuh !”. Alors ? Prêt.e à craquer pour une mini 4 roues ?